Nous sommes un collectif d’une douzaine de personnes qui organise des « causeries » dans les halls des tours de notre quartier de banlieue de Rennes, Maurepas. Une table de camping, des gobelets… nous proposons aux gens un café, une boisson froide et des gâteaux. Ils s’arrêtent ou non, selon leur bon vouloir. On discute, de tout et de rien, de choses importantes ou non… l’essentiel est d’échanger, de parler. Nous restons environ une heure.
Nous nous installons ainsi tous les jeudis, dans différents endroits d’une semaine à l’autre. Au départ, en 2013, des difficultés d’occupation des halls d’immeubles compliquaient la vie des habitants. Des problèmes de drogue, de deal… il fallait réagir ! Des habitants se sont alors mobilisés et ont eu cette idée de « causeries » pour occuper l’espace de façon positive, pour retrouver une ambiance pacifique. Que les gens se connaissent d’avantage, se respectent les uns les autres. Le collectif était né !
Et son efficacité dépasse aujourd’hui la seule occupation de l’espace ! Il est devenu un vrai facteur de lien entre voisins. « On fait connaissance avec des voisins, que l’on n’aurait pas forcément connus. Au début du collectif peu de gens nous connaissaient, peu de gens me disaient bonjour dans ma tour, maintenant tout le monde me connait et me dit bonjour ! ». Il suffit parfois de se dire bonjour pour détendre l’ambiance.
« On ne se connaissait pas d’un étage à l’autre ! »
« Je ne connaissais personne alors qu’il y avait plus de vingt ans que j’habitais dans cette tour. Je travaillais, je n’avais pas l’occasion de côtoyer les gens du quartier. On se croisait mais comme des étrangers. On ne se connaissait pas d’un étage à l’autre ! » Ces « causeries » permettent de parler avec nos voisins, ensuite, en dehors de ces moments, puisque que l’on se connait et avons confiance les uns dans les autres, on peut même se rendre des services. La vie est plus agréable. « Parfois, dans le quartier, des personnes ont du mal à aller vers les autres, elles sont seules, comme si elles se cachaient. Les « causeries » sont pour elles des occasions de discuter avec leurs voisins. »
Nous nous installons ainsi tous les jeudis, dans différents endroits d’une semaine à l’autre. Au départ, en 2013, des difficultés d’occupation des halls d’immeubles compliquaient la vie des habitants. Des problèmes de drogue, de deal… il fallait réagir ! Des habitants se sont alors mobilisés et ont eu cette idée de « causeries » pour occuper l’espace de façon positive, pour retrouver une ambiance pacifique. Que les gens se connaissent d’avantage, se respectent les uns les autres. Le collectif était né !
Et son efficacité dépasse aujourd’hui la seule occupation de l’espace ! Il est devenu un vrai facteur de lien entre voisins. « On fait connaissance avec des voisins, que l’on n’aurait pas forcément connus. Au début du collectif peu de gens nous connaissaient, peu de gens me disaient bonjour dans ma tour, maintenant tout le monde me connait et me dit bonjour ! ». Il suffit parfois de se dire bonjour pour détendre l’ambiance.
« On ne se connaissait pas d’un étage à l’autre ! »
« Je ne connaissais personne alors qu’il y avait plus de vingt ans que j’habitais dans cette tour. Je travaillais, je n’avais pas l’occasion de côtoyer les gens du quartier. On se croisait mais comme des étrangers. On ne se connaissait pas d’un étage à l’autre ! » Ces « causeries » permettent de parler avec nos voisins, ensuite, en dehors de ces moments, puisque que l’on se connait et avons confiance les uns dans les autres, on peut même se rendre des services. La vie est plus agréable. « Parfois, dans le quartier, des personnes ont du mal à aller vers les autres, elles sont seules, comme si elles se cachaient. Les « causeries » sont pour elles des occasions de discuter avec leurs voisins. »
Ainsi, le collectif nous permet d’être utiles, d’être au service des uns et des autres. C’est pour cela que nous sommes sur terre, pour être utiles, pour rendre service aux autres, non ? Et puis ces actions montrent que nous ne sommes pas obligatoirement isolés et que, surtout, il est possible de faire des choses avec les autres, que l’on est plus fort avec les autres.
Nous nous réunissons une fois par mois, chacun donne son avis sur les projets à venir, on est pour, on est contre, on se fait son idée… comment on va s’organiser, de quel budget avons-nous besoin … puis on vote… Nous faisons vivre ensemble notre collectif. Nous apprenons à faire vivre un groupe. Et si auparavant deux ou trois personnes seulement étaient capables de présenter nos actions à l’extérieur, aux partenaires, aujourd’hui beaucoup plus savent le faire, elles ont pris confiance en elles, même s’il peut arriver que ce soit encore un peu fragile !
Enfin, si pour certaines personnes participer à ce collectif permet de trouver un lieu d’échanges, il peut être aussi, parfois, un lieu de réconfort. « Je suis entrée au collectif en septembre 2015, alors que je traversais des difficultés personnelles et que je me trouvais isolée dans ce quartier où je ne connaissais personne. J’y ai découvert beaucoup de gentillesse et de solidarité, que ce soit entre membres du collectif ou avec les autres habitants du quartier. »
Maintenant, les gens de Maurepas nous connaissent bien et nous avons élargi nos activités. Le vendredi est le jour de la pétanque, nous participons à des manifestations, comme la fête de la musique ou la galette des rois… et il arrive que des partenaires nous sollicitent, nous sommes reconnus. Finalement, notre collectif améliore l’ambiance dans le quartier. Il en donne aussi une meilleure image, moins négative, plus solidaire.
Avril 2017
Nous nous réunissons une fois par mois, chacun donne son avis sur les projets à venir, on est pour, on est contre, on se fait son idée… comment on va s’organiser, de quel budget avons-nous besoin … puis on vote… Nous faisons vivre ensemble notre collectif. Nous apprenons à faire vivre un groupe. Et si auparavant deux ou trois personnes seulement étaient capables de présenter nos actions à l’extérieur, aux partenaires, aujourd’hui beaucoup plus savent le faire, elles ont pris confiance en elles, même s’il peut arriver que ce soit encore un peu fragile !
Enfin, si pour certaines personnes participer à ce collectif permet de trouver un lieu d’échanges, il peut être aussi, parfois, un lieu de réconfort. « Je suis entrée au collectif en septembre 2015, alors que je traversais des difficultés personnelles et que je me trouvais isolée dans ce quartier où je ne connaissais personne. J’y ai découvert beaucoup de gentillesse et de solidarité, que ce soit entre membres du collectif ou avec les autres habitants du quartier. »
Maintenant, les gens de Maurepas nous connaissent bien et nous avons élargi nos activités. Le vendredi est le jour de la pétanque, nous participons à des manifestations, comme la fête de la musique ou la galette des rois… et il arrive que des partenaires nous sollicitent, nous sommes reconnus. Finalement, notre collectif améliore l’ambiance dans le quartier. Il en donne aussi une meilleure image, moins négative, plus solidaire.
Avril 2017